LA PSYCHOÉDUCATION
Qu’est-ce qu’un psychoéducateur?
«Le psychoéducateur intervient auprès de personnes aux prises avec des difficultés d’adaptation se manifestant sur le plan comportemental dans leurs différents milieux de vie. Le psychoéducateur privilégie l’action sur le terrain. Il est présent dans le quotidien des personnes qu’il accompagne. Dans le cadre de son travail, il évalue différentes problématiques et propose des solutions propres aux besoins de chacun à qui il vient en aide.» https://ordrepsed.qc.ca/
À quoi vous attendre?
Le processus débute par une à deux séances d’évaluation. C’est le moment où vous me partagez ce que vous souhaitez changer et où vous me décrivez votre environnement et les enjeux.
Ensuite, nous établissons ensemble des objectifs réalistes et des moyens pour les atteindre. J’insiste souvent sur la notion de réalisme ! Le secret d’un véritable changement est une progression graduelle et soutenue de petites étapes réussies vers le grand succès. Mon rôle sera de vous aider à réfléchir et à miser sur vos forces et capacités adaptatives et vous accompagner dans la recherche et l’application de solutions. Je suis une véritable championne pour dénicher du bien partout et mettre en lumière le meilleur des gens. Bref, pas de panique, si vous peinez à trouver du positif, j’en ai plein au bureau !
Enfin, nous nous rencontrons à quelques reprises pour ajuster les moyens mis en place ou modifier des objectifs.
N’oublions pas que dans le mot psychoéducation, on trouve le mot éducation. Je serai votre porte d’entrée vers la théorie psychoéducative et j’encouragerai tous vos questionnements avec des réponses étayées et axées sur vos besoins spécifiques.
Je vous accompagne dans votre quotidien, qu’est-ce que cela signifie?
Il peut s’agir de visites à domicile, ou encore à l’école ou la garderie de vos enfants, mais surtout, après quelques séances, je deviens une petite voix dans votre tête qui vous accompagne dans vos défis au quotidien !
Au plaisir de vous rencontrer !
PRÉSENTATION
Je trouve important de vous parler de moi un peu. Premièrement, pour que vous puissiez apprendre à me connaître un peu, mais plus important encore, pour que vous puissiez décider si vous pensez que je pourrais être la bonne personne pour accompagner votre enfant.
Ayant ces objectifs en tête, voici un peu de mon histoire.
Tout d’abord, je dois vous dire que j’ai toujours été passionnée par l’être humain et c’est pour cette raison que j’ai décidé d’étudier au baccalauréat en anthropologie à l’Université de Montréal. Deux secteurs ont particulièrement piqué ma curiosité pendant cette période : l’éventail des rituels funéraires à travers les cultures et l’intervention humanitaire en contexte de guerre. Afin d’approfondir au maximum ces sujets, j’ai travaillé dans des salons funéraires et j’ai aussi fait trois ans comme bénévole dans un organisme de soins palliatifs nommé Palliami. Ces expériences m’ont permis de rencontrer des gens généreux qui ont partagé leur histoire avec moi ce qui m’a fait grandir comme être humain.
Il faut aussi que je vous dise que la période d’étude au baccalauréat en anthropologie a été une période charnière dans ma vie. J’ai rencontré une personne qui m’a informé sur les difficultés d’apprentissage et qui m’a suggéré de me faire évaluer pour me permettre de mieux comprendre les difficultés que j’avais vécues tout au long de ma scolarité. J’ai donc décidé de consulter une neuropsychologue et c’est à cette époque que j’ai appris que j’avais un trouble dysorthographique et un diagnostic de TDAH.
Cela a chamboulé mes plans d’avenir étant donné que j’avais toujours rêvé de devenir enseignante. J’ai remis en question plusieurs aspects de ma vie, et ce qui a commencé par une mauvaise nouvelle (ma première interprétation) est devenu une opportunité. Tout d’abord, cela m’a permis de mieux comprendre comment mon cerveau fonctionnait et donc m’a permis de mieux me comprendre. Conséquemment, cela m’a permis de mettre en place des outils pour m’aider à mieux performer cognitivement au quotidien.
Ainsi, après tous les changements effectués dans mes techniques de travail et mes habitudes de vie, j’ai pris la décision d’aller travailler en milieu scolaire pour voir si mon rêve de petite fille était toujours d’actualité. Parmi les rôles tenus, j’ai été responsable d’un service d’aide aux devoirs au primaire. Cela m’a donné l’opportunité de rencontrer une psychoéducatrice et en comprenant ce qu’était cette profession, j’ai su ce que je voulais faire.
L’été suivant, j’ai occupé un poste d’intervenante dans un camp d’été thérapeutique pour jeunes filles victimes d’agressions sexuelles, ce qui a supporté mon choix de faire une demande à la maitrise en psychoéducation à l’Université de Montréal.
J’ai choisi de faire mon mémoire abordant l’intervention psychoéducative en contexte d’inter-culturalité inuit. Si vous voulez en savoir plus sur mon mémoire, il est disponible en cliquant sur le lien suivant :
https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/20709.
Durant ma formation, des stages cliniques étaient obligatoires et j’ai choisi de réaliser mes trois stages en pédopsychiatrie dans le service de jour de l’Hôpital général Juif de Montréal, un service multidisciplinaire orienté vers la famille. Les intervenants expérimentés m’ont transmis leurs connaissances et leur passion au sujet d’une diversité de problématiques complexes. J’ai alors su que j’étais vraiment à ma place.
Suite à l’obtention de mon diplôme, je suis revenue à mon premier rêve professionnel et j’ai travaillé en milieu scolaire. J’ai été psychoéducatrice autant en milieu francophone qu’anglophone ainsi qu’au niveau primaire et secondaire.
J’ai décidé de me lancer dans la pratique privée, afin de pouvoir soutenir les enfants/adolescents dans toutes les sphères de leur vie. Ce nouveau défi m’amène à voir une clientèle plus large et des problématiques diversifiées.
Je suis une psychoéducatrice qui utilise une approche systémique, c’est-à-dire qui englobe les différentes facettes de la vie dans le but d’intervenir sur chacune d’elles. De plus, selon l’âge, j’adapte mes interventions. Avec les plus jeunes, j’utilise une approche par le jeu et les arts, tandis qu’avec les plus âgés, même si l’art reste un moyen d’entrer en relation, j’utilise aussi régulièrement une approche par des techniques d’impacts ou par le sport selon leurs intérêts. Par exemple, je pourrais proposer d’aller discuter en prenant une marche, si c’est pertinent à l’atteinte des objectifs.
Bref, tout cela pour vous dire que je suis une amoureuse de la psychoéducation. Je l’ai choisi à un âge plus avancé que la majorité des étudiants ce qui m’a permis de mettre à contribution mon bagage d’expérience. À mon avis, cela me permet de mieux comprendre plusieurs problématiques telles le mutisme sélectif, l’anxiété, le TDAH, le trouble d’opposition, les difficultés d’apprentissage, les phobies, l’intimidation, les troubles.
J’espère que ce résumé vous permettra de déterminer si vous pensez que je suis la bonne personne pour aider votre enfant.
Au plaisir de faire votre connaissance